John était danois, mais suite à diverses mésaventures, il est parti s’installer en Russie où il a fondé une nouvelle famille. Il habite à Ples, charmante ville au bord de la Volga, devenue depuis peu une station balnéaire prisée par les nouveaux riches russes.
John a travaillé pour le gouvernement russe, et son fils Tor est soldat dans l’armée.
John a laissé une famille au Danemark, notamment une fille, Laila, qui n’avait qu’une dizaine d’années et qui a grandi dans l’ombre de ce père absent, espion et traitre à sa patrie et à l’OTAN.
Laila, gère avec difficultés un camping au bord de la Mer du Nord et sort d’une séparation douloureuse quand elle est contactée par son père dont elle est sans nouvelles depuis plus de 20 ans et qu’elle déteste.
John souhaite renouer le contact et lui faire découvrir sa vie en Russie, sa femme et son fils, donc le demi- frère de Leila. Il souhaite aussi renouer avec les services secrets occidentaux, ses anciens patrons, afin de protéger l’avenir de sa famille.
Sur fond d’embargo économique contre la Russie, de guerre en Ukraine, d’annexion de la Crimée, de manipulations par internet et d’immixtion dans les élections de pays de l’OTAN, ce roman nous dépeint un paysage où s’installe une nouvelle guerre froide et dont certains éléments pourraient bien se concrétiser dans la vraie vie.
« La fille du traitre » permet au lecteur de retrouver le genre roman d’espionnage, assez classique, mais tout à fait actuel. Il ne montre aucun meurtre ou assassinât, mais il met en scène des outils d’aujourd’hui et des personnages de tous les jours confrontés aux agissements de l’ombre.
« La fille du traitre » une histoire que l’on ne lâche pas.
GAIA - 24€
Dominique